" Il est faux de penser que mes sculptures de paysages ne sont jamais vues : elles le sont quelquefois par les habitants de la région, parfois alors que je suis en train de les faire, ou bien elles sont découvertes par hasard par des gens qui pourront ne pas les reconnaître comme étant de l’art, mais qui les verront quand même. "
Travaux
Long Chemins
L'origine de ce travail à la fin des années 90 m'a servi de partie pratique de maîtrise et interrogeait les problématiques de la réappropriation de l'éphémère, explorant les impossibilités et les contradictions à vouloir se réapproprier à la fois la forme, l'acte et le processus d'une œuvre éphémère.
Le type de réappropriation réalisée ici est basée non sur une œuvre en particulier mais sur L’oeuvre de Long (en tant qu’entité ayant son évolution propre) et a impliqué une relecture complète de son travail. Mais elle n’est pas pour autant une réappropriation critique du travail de Long. Elle est bien plutôt une réappropriation critique d’elle même, critique de la réappropriation en tant que telle, pointant ses impasses lorsqu’on aborde le champ des œuvres dites éphémères et d’un travail aux évolutions multiples, le corpus de Long étant de ce point de vue on ne peut plus exemplaire.
Regarder, Rechercher, Refaire...